750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Informations - Ambassade Confréries Pays de la Loire
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 75 110
Archives
1 décembre 2010

France Diplomatie - Le repas gastronomique des Français au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité

Extrait du site du Ministère des Affaires Etrangères :
Lien, cliquez ici

ScreenShot001

Le repas gastronomique des Français au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité (décembre 2010)

Les experts de l’UNESCO ont estimé que le repas gastronomique à la française, avec ses rituels et sa présentation, remplissait les conditions pour rejoindre la prestigieuse liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Pour la première fois, la gastronomie d’un pays accède à ce statut. Cette inscription est «une formidable reconnaissance».

C’est chose faite : les experts d’un comité intergouvernemental de l’UNESCO, réunis à Nairobi (Kenya), ont statué favorablement à la demande de la France. La gastronomie française, mais également le compagnonnage et la dentelle au point d’Alençon, autres dossiers présentés par Paris, ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité. L’ambassadrice de France auprès de l’UNESCO, Catherine Colonna, s’est félicitée de cette décision, qui « contribue à la diversité culturelle ».

ScreenShot002

Le comité a examiné 51 candidatures lors de cette session, des croix de pierre en Arménie aux fêtes de Giong des temples de Phu Dong et de Soc au Vietnam, en passant par le flamenco espagnol, l’acupuncture chinoise et l’art du tapis en Azerbaïdjan.

En 2008, à l’occasion de sa visite au salon de l’Agriculture de Paris, le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait manifesté son intention de déposer à l’UNESCO un dossier de candidature à l’inscription de la gastronomie française sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Le dossier a ensuite été soutenu par le ministère de l’Agriculture et par de nombreux Chefs et gastronomes, estimant que « la cuisine, c’est de la culture ».

C’est la première fois que l’UNESCO accepte d’inscrire à sa longue liste un patrimoine lié à la gastronomie. Depuis la signature de la convention de 1972, l’UNESCO classe les plus beaux sites et monuments du monde qui présentent un caractère d’exception. Mais l’organisation est également mandatée, aux termes d’une convention signée en 2003, pour la protection du patrimoine immatériel de l’Humanité. Ratifiée à ce jour par 132 pays, elle vise à protéger les cultures et traditions populaires. 178 pratiques culturelles ou savoir-faire traditionnels ont été à ce jour inscrits au patrimoine universel immatériel de l’Humanité. « Pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire (...), que les communautés se transmettent de génération en génération (...), qui leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect, la diversité culturelle et la créativité humaine ».

Les membres du Comité ont noté que le repas était en France « une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que les naissances, les mariages, les anniversaires, les succès et les retrouvailles ». Et par voie de conséquence, une pratique qui renforce l’identité collective et contribue à la diversité culturelle du monde. L’accent a été mis sur le fait d’être bien ensemble, de pratiquer l’art du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature. « Les Français aiment se retrouver, bien boire, bien manger et célébrer un bon moment de cette façon. C’est une partie de nos traditions et une tradition bien vivante », a plaidé en séance Catherine Colonna.

C’est donc le repas associé à l’identité culturelle française qui est mis en exergue, dans toutes ses composantes : l’achat de bons produits, de préférence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ; le choix attentif des mets, parmi un recueil de recettes qui ne cessent de s’enrichir ; le mariage entre mets et vins ; l’esthétisme de la table ; les conversations. Le repas gastronomique doit aussi respecter un schéma bien particulier : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande, du fromage et un dessert.

Le repas fait partie de l’identité des Français. Il est aussi bien normand, provençal que bourguignon ou alsacien. « Par ailleurs, la gastronomie française est ouverte à d’autres influences, extrêmement variées, qui peuvent générer de nouvelles saveurs. C’est une notion d’ouverture dont il faut tenir compte, en adéquation avec la réalité d’aujourd’hui », observe Hubert de Canson, délégué permanent adjoint de la France auprès de l’UNESCO.

L’UNESCO a évoqué le risque d’usage abusif du label de l’UNESCO à des fins commerciales. « La France aura à cœur d’appliquer pleinement l’esprit et la lettre de la Convention sur le patrimoine immatériel », a souligné Catherine Colonna. Cette inscription implique la mise en œuvre de mesures concrètes visant à assurer la préservation du repas gastronomique des Français, notamment en matière d’accompagnement éducatif dans les écoles. « L’éducation en ce domaine est essentielle, afin de sensibiliser les jeunes à la culture du goût et transmettre aux générations futures les arts de la table » fait valoir Hubert de Canson, en ajoutant que dans ce domaine, « Il faut favoriser la vocation universitaire et pédagogique ».

Annik Bianchini.

En savoir plus :

- Site de l’Unesco
- L’UNESCO sur France Diplomatie

Source : Actualité en France n° 32, novembre 2010

Publicité
Publicité
17 novembre 2010

Le repas des Français obtient l’étoile “ Unesco ”

Extrait ci-dessous de Maville.com, article paru dans La Nouvelle République le 17/11/2010
ScreenShot001 | logo_nouvelle_republique

Le repas des Français obtient l’étoile “ Unesco ”
lien vers l'article

to_111629863_px_512_
C’est au pays de Gargantua et de Pantagruel, qu’est née l’idée de cette inscription universelle labellisée par l’Unesco.   / Photo : (Photo NR)

 

Le “ repas gastronomique des Français ” a été inscrit hier par l’Unesco, au Patrimoine culturel immatériel. L’idée est venue de Tours.

 

La nouvelle est tombée hier avec trois jours d’avance : réuni à Nairobi au Kenya, le comité intergouvernemental de l’Unesco a adopté à l’unanimité le « repas gastronomique des Français » dans sa liste du Patrimoine immatériel de l’Humanité.

Cette liste comprend les « pratiques sociales, rituels et événements festifs » et les « savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel ». Cela inclut aussi les langues vivantes, les événements festifs, les arts du spectacle, etc.
A ce jour, aucune gastronomie n’avait encore été inscrite au Patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’appui de Nicolas Sarkozy

L’on se souvient que c’est Nicolas Sarkozy, qui lors du Salon de l’agriculture 2008 avait médiatisé la candidature française à l’Unesco en ajoutant que « la gastronomie française est la meilleure du monde ».
En revanche,peu de gens savent que c’est à Tours que le projet est né. Des universitaires de l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) basé rue Briçonnet dans le Vieux-Tours, que dirige Francis Chevrier, « cheville ouvrière » de cette demande d’inscription, mais aussi des chefs dont Jean Bardet, avaient lancé l’idée, dès 2003, afin de renforcer la place de la gastronomie au sein de la culture française. La France avait notifié officiellement cette demande auprès de l’Unesco en janvier dernier.
Un comité d’experts, au rôle consultatif, avait rendu en juillet un avis favorable au dossier français, ce qui autorisait un certain optimisme chez les défenseurs du dossier.
Cette inscription met en avant la gastronomie et la cuisine comme un élément identitaire principal de la culture française, mais en même temps, elle représente une énorme consécration internationale pour les cuisiniers, métiers de bouche et gastronomes français.
Les Français ne mangent pas comme les autres : c’est ce que plaidaient les défenseurs du « repas gastronomique français ». Un repas traditionnel, surtout de fête, avec une attention particulière portée à l’accord entre les mets et les vins, mais aussi à la présentation de la table : tout ce cérémonial identitaire a concouru à l’inscription de la gastronomie française.

Pascal Landré   la Nouvelle République

16 novembre 2010

Le repas gastronomique des Français inscrit au patrimoine de l'Humanité

Extrait de l'Internaute - article paru le 16/11/2010
logo_plate_actualite1

Le repas gastronomique des Français inscrit au patrimoine de l'Humanité
lien vers l'article

photo_1289915122821_1_1
Un chef français dans sa cuisine (Photo Jeff Pachoud/AFP/Archives)

Le "repas gastronomique des Français" a été inscrit mardi au patrimoine immatériel de l'Humanité par un comité intergouvernemental de l'Unesco réuni à Nairobi.

C'est la première fois qu'une gastronomie figure au patrimoine de l'Humanité.

Les experts de l'Unesco réunis cette semaine dans la capitale kenyane ont estimé que le repas gastronomique à la française, avec ses rituels et sa présentation, remplissait les conditions pour rejoindre la "liste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité".

Dans un des attendus de leur décision, dont l'AFP a pris connaissance, le comité note que la gastronomie française relève d'une "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes".

L'ambassadrice de France auprès de l'Unesco, Catherine Colonna, s'est pour sa part félicitée de cette décision qui "contribue à la diversité culturelle".

photo_1289915196580_1_1
Une jeune pâtissier à l'oeuvre à Illkirch-Graffenstaden, en Alsace, le 1er avril 2010 (Photo Frederick Florin/AFP/Archives)

La "liste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité" a été instituée par une Convention signée en 2003, ratifiée à ce jour par 132 pays, et visant à protéger désormais les cultures et traditions populaires, au même titre que les sites et les monuments, qui ont fait l'objet d'une précédente convention en 1972.

178 pratiques culturelles ou savoir faire traditionnels ont été à ce jour inscrits au patrimoine universel immatériel de l'Humanité, avant la tenue cette semaine à Nairobi de la réunion annuelle du comité intergouvernemental chargé d'étudier les candidatures.

51 dossiers au total sont soumis à l'examen de ce comité.

13 novembre 2010

La France veut faire saliver l'UNESCO

article extrait du Courrier de l'Ouest du 13/11/2010

www.courrierdelouest.fr

  Num_riser0003

Sans_titre

10 octobre 2010

Cuisine à la Française - à la découverte des Pays de la Loire

www.cuisinealafrancaise.com

Voir la page des Pays de la Loire sur ce site
"Produits", "spécialités", "vins boissons et spiritueux", "à la découverte"
accès direct, cliquez ici

 

 

 

Publicité
Publicité
9 octobre 2010

La Mogette de Vendée décroche l'IGP !

La Mogette de Vendée décroche l'IGP !

 

C’est paru samedi 9 octobre au Journal officiel de l’Union européenne : la Mogette de Vendée a décroché l’Indication géographique protégée (IGP), un signe officiel de qualité européen qui reconnaît le lien entre un produit agricole et une zone géographique.

lire la suite ...
(sur le site officiel de la Mogette de Vendée : www.mogettedevendee.fr )

-----------------------

Article paru dans le Magazine n°35 du Conseil Régional des Pays de la Loire
couverture_mag_cr
www.paysdelaloire.fr

article_mogette

Recette avec la Mogette de Vendée
article_mogette_recette

9 octobre 2010

Tours - Un festin gargantuesque heureusement amélioré

 

Extrait ci-dessous de Maville.com, article paru dans La Nouvelle République le 09/10/2010
ScreenShot001 | logo_nouvelle_republique

lien vers l'article

to_111584068_px_501__w_lanouvellerepublique_
Pas une fête en Touraine sans un repas rabelaisien : ici lors du festival des métiers de Langeais. : (Photo archives NR)


Artisans et commerçants proposent, ce midi, un déjeuner rabelaisien. L’historien Pascal Brioist revient sur ce mythe des banquets moyenâgeux.

 

Cherchant à promouvoir les produits régionaux, l’université a inventé un déjeuner gourmand « digne de Rabelais », ce samedi, en bord de Loire. Le public pourra s’y régaler de fouaces, rillons, nougats, chiffonnades ou autres andouillettes. Le tout arrosé d’un apéritif médiéval : l’hypocras. « Heureusement, on ne mangera pas réellement comme du temps de Rabelais, s’amuse l’historien Pascal Brioist, du Centre d’études supérieures de la Renaissance de Tours. On serait malade à coup sûr ! »

Bien sûr, Rabelais exagérait les repas aristocratiques. Mais les goûts surtout ont changé. « Les gens de l’époque mangeaient très épicé. Pas pour cacher le goût avarié de la viande, comme on l’entend souvent, mais parce qu’ils aimaient ça. Et que les médecins le préconisaient pour équilibrer les humeurs, dont ils pensaient le corps humain composé, et contre les épidémies. Ils étaient capables de mettre 15 g de clous de girofle dans un litre de jus d’orange ! »
Les sauces étaient plutôt acides, allongées de verjus. « On n’aimerait pas. » Les mets devaient encore être jolis à l’œil. « Le raffinement passait dans les repas d’une seule couleur. Un principe qu’ils poussaient aux extrêmes : à la cour des papes, un repas bleu avait été nappé de lapis-lazuli (pierre azur). Les convives ont été malades plusieurs jours… »
Les faisans reconstitués dans leurs plumes ? « Ils adoraient ce genre de présentation. Il n’y avait en outre ni entrée, ni dessert. Les plats étaient déposés sur la table en même temps. »
Un vin de Chinon sera étiqueté cuvée Rabelais, ce samedi. Là encore, on pourra se réjouir de ne pas être au Moyen Age. « Sans bouchon de liège, pas de moyen de conservation. Les vins étaient clairets. On y ajoutait des épices. » Rien de très digeste. Un gamay de Touraine avait même été interdit par Louis XI. « Pour raison de santé publique. »

Dégustation payante, ce samedi, à partir de 11 h 30, place Anatole-France, à Tours.

Cécile Lascève / la Nouvelle République

21 septembre 2010

Coucours Régional de Foie Gras - St Aubin de Luigné 21/09/2010

 

Extrait ci-dessous de Maville.com, article paru dans Ouest France le 21/09/2010
ScreenShot001
| ScreenShot002

lien vers l'article

 

Concours régional de foie gras : les Angevins trustent les prix

 

Samedi après-midi, salle de spectacle du cercle Saint-Joseph à Saint-Aubin-de-Luigné, ont été proclamés les résultats du 21e concours régional de foie gras. Le jury était présidé par Jean-Pierre Maussion, ancien chef de l’Auberge d’Eventard à Ecouflant.

Dans la catégorie charcutiers traiteurs foie gras frais : médaille d’or à Marc Charbonnier, charcuterie Bressigny à Angers.
Dans la catégorie Restaurateurs : médaille d’or à la Brasserie de la Gare à Angers.
Dans la catégorie Plat gastronomique à base de foie : le grand prix d’excellence a été attribué à Marc Charbonnier, charcuterie Bressigny à Angers.

L'ensemble du palmarès dans notre édition de demain sous la rubrique de Saint-Aubin-de-Luigné.

15 juin 2010

La renaissance du berligou

 

Article publié sur PresseOcéan.fr le 15/06/2010

logo_presseocean

Lien vers l'article

 

POLAGN_1643412_2_apx_470__w_presseocean_

Le public va assister à des représentations médiévales

Le cépage retrouve sa place sur les coteaux couëronnais qu'il occupait il y a 550 ans.

Une journée médiévale est organisée le 19 juin pour fêter le retour du Berligou. Ce pinot historique a bien failli totalement disparaître. Il n'en restait en effet qu'un seul pied authentifié à Couëron. Il doit sa sauvegarde à un viticulteur du Sud-Loire, Joseph Bosseau, qui, en amoureux de son vignoble et du vin, en avait préservé vingt-deux ceps.

Un patrimoine conservé

386 souches de vignes vont être plantées sur un terrain de six ares dans le parc Joseph Bricaud. « L'envie de faire revivre ce vin est devenue une évidence. Il fait parti de notre patrimoine », explique un membre. L'objectif de la manifestation est également de faire connaître le vieux cépage archéologique couëronnnais. « L'engouement des habitants a tout de suite été visible ». Ce projet collectif a pu voir le jour grâce à une idée originale. « Chaque cep est parrainé pour un euro. À ce jour, soixante personnes ont acquéri un ou plusieurs plants ».

Une journée festive

Pour l'occasion, l'association « Le Berligou » organise une fête médiévale le 19 juin. À 9 h 15, la matinée commencera par un défilé avec le départ du cortège, quai Émile Paraf. Parmi eux, la confrérie de l'ordre des Chevaliers Bretvins. Toute l'après-midi, des animations médiévales seront proposées ainsi qu'un grand marché médiéval comprenant tonnellerie, vitraux, poterie, bijoux...

De plus une exposition d'objets viticoles prêtés par le musée du vignoble nantais aura lieu dans la salle de la Bertaudière. S'en suit le temps fort de cette manifestation : la plantation des ceps.

Pour finir la journée, un repas médiéval sera accompagné du fameux Berligou. Les cracheurs de feu et la troupe Pastourels vont animer la soirée. Un spectacle à ne pas manquer !

Julie Haumon

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité