Conf. Fée Carabosse - Articles de presse 27/06 et 19/07/2011 - Naissance d'une confrérie
Confrérie de la Fée Carabosse
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Article paru sur Ouest-france.fr
le 27/06/2011
La confrérie de la Fée Carabosse est née - Guémené-Penfao
La confrérie de la Fée Carabosse a été créée récemment, avec pour objet de « mettre en valeur par tous les moyens appropriés la « Légende de la Fée Carabosse ». Elle devra soutenir et promouvoir dans des mesures adéquates le Pays de Guémené-Penfao et les produits rattachés. Enfin, elle devra mettre en valeur les produits culinaires et les anciennes recettes du Pays de Guémené-Penfao. »
Le bureau de la nouvelle association est composé exclusivement de gentes dames, avec Chantal Ruault, la Fée Magistrale, présidente ; Liliane Couvreur, la Fée Scribouille, secrétaire ; Annick Viaud, la Fée aux OEufs d'or, trésorière ; Isabelle Barathon-Bazelles, Suzanne Gilbert, Marie Guiho et Isabelle Heurtel, ambassadrices et Fées d'honneur.
Placé sous le parrainage de la confrérie du Marron de Redon et de la Confrérie de la Courcèlangn's de Courcelles (Belgique) ; le chapitre inaugural de la Confrérie aura lieu le 16 juillet, à 9 h 30, en mairie, à l'occasion de la grande fête populaire organisée par la municipalité, Faites l'andouille à Guémené-Penfao.
La confrérie a créé ses costumes qui lui seront remis le 16 juillet. À l'issue de la cérémonie, accompagnée par le Cercle celtique du Don, une trentaine de confréries de la région et de Belgique participera à la grande parade qui parcourra les rues de la ville.
Ouest France
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Article paru sur Ouest-france.fr
le 19/07/2011
Fées, costumes et rochers, une confrérie est née - Châteaubriant
Ce week-end, des habitantes de Guéméné-Penfao ont créé la confrérie de la Fée Carabosse, ajoutant ainsi un nom à la liste historique de ces défenseurs du patrimoine des terroirs.
Elles sont arrivées Chantal, Liliane et Annick. Elles sont reparties Fée Magistrale, Fée Scribouille et Fée aux OEufs d'or. Ce week-end, ces trois habitantes de Guéméné-Penfao ont ouvert le chapitre inaugural de la confrérie de la Fée Carabosse, dans un cérémonial digne des grands mariages. Dans les termes appropriés (lire ci-dessous), elles ont été intronisées.
« Notre mission sera de défendre et de promouvoir la légende de la Fée Carabosse qui est née dans la Vallée de Juzet à Guéméné-Penfao, ainsi que les produits et les anciennes recettes de notre terroir », expose Chantal Ruault alias Fée Magistrale ou, plus juridiquement, présidente de la nouvelle association.
Ce week-end, les Grands Maîtres de la confrérie des Marrons de Redon et de la Courcèlângn's de Courcelles en Belgique, parrains de cette petite dernière, ont couvert les épaules de ces fées d'un manteau rouge et noir. Remis la médaille portant leurs insignes. Et posé sur leur tête le chapeau pointu, accessoire majeur de la tenue officielle.
Une confrérie de femmes
Quatre gentes dames (membres actives) font aussi partie de la nouvelle équipe. « Nous sommes l'une des rares confréries composées uniquement de femmes, souligne Liliane Couvreur. C'est un clin d'oeil lancé à nos amis belges de la Courcèlângn's, qui ne sont que des hommes. » Des clins d'oeil justement, les trois fées n'ont pas manqué pas d'en distribuer.
À la sortie de leur intronisation, dix-huit confréries présentes pour l'occasion leur ont jeté des graines de lin. « Puisque dans la légende, la Fée Carabosse avait jeté un sort aux paysans de Juzet, empêchant à jamais de faire pousser le lin dans la vallée », conte Chantal Ruault. Le produit défendu par la confrérie sera le rocher à la noix de coco, dans sa version guémenéenne. Car, c'est bien dans un rocher bossu, visible dans la vallée, que la méchante Carabosse aurait été figée.
En prêtant serment ce week-end, les membres de la confrérie se sont engagées à participer aux chapitres donnés par leurs collègues, au moins deux fois par an. Comme le relève Liliane, « il y a tellement de confréries en France, on pourrait y être toutes les semaines si on voulait. Là, on en a déjà programmé trois en octobre, d'autres en septembre sont à venir ».
Lors de son chapitre annuel, une confrérie invite les autres à partager un repas gastronomique et des festivités, parfois en lien avec la fête de village. Celui des fées accompagnait la journée « Faites l'andouille » de Guéméné-Penfao. À partir de maintenant, leur chapitre se déroulera toujours le troisième dimanche de juillet.
Nolwenn GUILLOU et Julie DESBOIS.
Ouest France